Analyse Complète de la Consommation d'Énergie en France

Consommation
27.05.2025

Temps de lecture : 0 min

Points clés de l’article

  1. La consommation primaire d’énergie en France a augmenté de 2,8 % au T1 2025 (+1,2 % après correction), avec une consommation électrique de 445 TWh en 2023 (2 365 kWh/personne/an, 35 % par les ménages).
  2. Le mix énergétique reste dominé par le nucléaire (production +6,6 % en 2025), les renouvelables ont reculé temporairement pour raisons météo et les énergies fossiles (gaz, pétrole, charbon) restent présentes, portant l’indépendance énergétique à 55,2 %.
  3. Par secteur, le résidentiel représente ~35 % de la consommation électrique, l’industrie 25–30 %, le tertiaire 20–25 % et les transports ~30 % (toutes énergies confondues), ces derniers dépendant majoritairement des énergies fossiles.
  4. Depuis 2021, la consommation globale a chuté de 12 % grâce à la sobriété et à l’efficacité, mais la facture énergétique a augmenté de 33 % entre 2021 et 2024, la France consommant encore 4,2 milliards d’euros d’énergie en février 2025.
  5. Les enjeux majeurs sont la poursuite de la transition énergétique (diversification du mix, résilience face aux aléas climatiques et marchés), l’accroissement de la sobriété et le maintien de l’indépendance via le nucléaire.

Avez‑vous déjà pris un moment pour vous interroger sur la manière dont la France utilise l’énergie au quotidien ? Savez‑vous quels types d’énergie dominent notre mix, comment la consommation évolue et quels défis se posent pour assurer la transition vers une économie plus durable et décarbonée ? La lutte pour l’équilibre entre besoins énergétiques, maîtrise de la facture et réduction des émissions de CO₂ est au cœur des débats économiques et environnementaux actuels.

Les tendances et statistiques clés de la consommation énergétique

En France, la consommation globale d’énergie primaire – la somme de toutes les sources d’énergie non transformées – s’inscrit aujourd’hui dans une dynamique contrastée. D’un côté, malgré une baisse structurelle depuis le début des années 2000, les prix de l’énergie ont fortement augmenté, poussant les ménages et les entreprises à repenser leurs usages. Par exemple, si la production d’électricité était de l’ordre de 445 TWh en 2023, la consommation moyenne par personne reste autour de 2 365 kWh par an pour le secteur résidentiel. Au total, la facture énergétique nationale continue d’augmenter, avec une hausse de 33 % constatée entre 2021 et 2024, même si la demande physique decroit dans un contexte de sobriété.

Chiffres globaux et répartition par sources

La consommation d’énergie se décompose selon plusieurs sources principales :

  • Nucléaire : Constitue la principale source, avec environ 36 à 37 % dans notre bouquet primaire. Le nucléaire permet une production électrique décarbonée, mais la disponibilité fluctuante du parc et sa lourde part imposent certaines contraintes.
  • Renouvelables : Regroupant l’hydraulique, l’éolien, le solaire, et la biomasse, les énergies renouvelables représentent environ 14 à 15 % de la consommation primaire. Ces chiffres varient fortement en fonction des conditions climatiques et de la météo.
  • Fossiles : Pétrole, gaz naturel et charbon se partagent le reste du mix. Le pétrole occupe près de 30 %, le gaz naturel environ 16 %, et le charbon reste marginal (environ 3 %).

On observe dans le contexte de 2022 et début 2025 que la production nationale d’énergie primaire progresse principalement grâce à une montée en puissance du nucléaire et aux efforts de sobriété, portant le taux d’indépendance énergétique à environ 55,2 %. Voici un tableau synthétique reprenant quelques données chiffrées pour illustrer cette répartition :

Source d’énergiePart dans le mix (%)Évolution sur 40 ans
Nucléaire36–37Augmentation significative (de 9 % en 1973 à 75 % en 2021 lors de la production primaire)
Renouvelables (hydro, éolien, solaire, biomasse)14–15Progression notable, augmentation de 97 % de la part des énergies renouvelables depuis 1990
Produits pétroliers30Baisse modérée en part relative malgré une forte dépendance en transport
Gaz naturel16Légère progression, avec des fluctuations dues aux prix et aux politiques d’efficacité
Charbon3Diminution drastique d’environ 70 % en volume sur 40 ans

Ces chiffres démontrent que, malgré le déclin des combustibles fossiles traditionnellement émetteurs de CO₂, la dépendance aux produits pétroliers reste marquée, surtout pour le transport.

Conseil d'Expert

Pour maîtriser votre facture énergétique, il est essentiel d’adopter un comportement de consommation intelligent en suivant les signaux des tarifs horaires. Optimiser sa consommation pendant les heures creuses peut contribuer à réduire significativement le coût sur le long terme.

La consommation par secteur : quels usages énergétiques ?

L’énergie ne se consomme pas de la même manière selon les secteurs économiques. La répartition par usage permet d’identifier les leviers d’action pour améliorer l’efficacité et réduire l’empreinte carbone.

Répartition sectorielle de la consommation finale

Le secteur résidentiel représente environ 35 % de la consommation finale d’électricité. Les ménages utilisent l’électricité principalement pour le chauffage, l’éclairage et l’alimentation des appareils électroménagers. Dans le secteur industriel, qui consomme environ 25 à 30 %, les processus de production, la climatisation et divers procédés technologiques sont les principaux consommateurs. Le secteur tertiaire (services, bureaux, établissements publics) quant à lui, consomme autour de 20 à 25 %, en lien avec l’éclairage et le chauffage des bâtiments. Enfin, le secteur des transports, fortement dépendant des produits pétroliers, absorbe près de 30 % des énergies fossiles.

Ces distinctions sont essentielles pour comprendre les opportunités de réduction : par exemple, la rénovation des logements anciens pour un meilleur rendement énergétique se concentre sur le secteur résidentiel tandis que l’électrification des transports nécessite des investissements dans les infrastructures et les nouveaux modes de mobilité.

Quelques exemples par secteur

  • Résidentiel : Une transformation notable est observée avec une réduction progressive de la consommation d’énergie par m² grâce à l’amélioration de l’isolation et l’adoption de systèmes de chauffage plus performants.
  • Industrie : La modernisation des process industriels a permis de diminuer de près de 24 % l’intensité énergétique, un gain essentiel face à la forte compétitivité internationale.
  • Transports : La part des énergies fossiles reste prépondérante, mais l’essor du véhicule électrique et des solutions alternatives (comme le gaz naturel véhicule et le biogaz) contribue à amorcer une transition qui pourrait réduire significativement les émissions à l’horizon 2030.

Dans un tableau simplifié, la répartition par secteur se présente ainsi :

SecteurPart approximative de la consommation finale (%)
Résidentiel35 %
Industrie25–30 %
Tertiaire20–25 %
TransportsEnviron 30 % (principalement en produits pétroliers)

Il est important de noter que ces parts varient selon la nature des énergies considérées (électrique vs. thermique) et la correction apportée aux variations climatiques.

Évolution récente et prévisions

Le contexte énergétique de la France évolue sous l’effet de plusieurs facteurs : contraintes climatiques, hausse des prix internationaux des combustibles, politiques incitatives à la sobriété et mesures de transition énergétique.

Un contexte de sobriété et d’efficacité renforcée

Depuis 2021, la consommation globale a baissé d’environ 12 % grâce à des politiques de sobriété, à l’amélioration continue de l’efficacité énergétique et à des comportements de consommation adaptés aux signaux horaires des prix. Paradoxalement, même si la consommation diminue, la facture énergétique subit une hausse de 33 % en raison de l’envolée des prix sur les marchés internationaux. Ainsi, l’objectif n’est pas seulement de consommer moins, mais aussi de consommer intelligemment.

Modèle de prévision et ajustements en temps réel

Les prévisions de consommation d’électricité, réalisées par des opérateurs spécialisés, intègrent des données météorologiques, des historiques de consommation et des variations liées aux jours fériés et vacations. Ces estimations, même si elles comportent toujours un écart avec la consommation réalisée, guident les ajustements de la production et les stratégies de gestion du réseau.

À Noter

Les écarts entre les prévisions et la consommation réelle soulignent l’importance de disposer d’un système de mesure en temps réel et d’outils prédictifs robustes, essentiels pour équilibrer l’offre et la demande, surtout dans un contexte de transition énergétique.

Impact écologique et enjeux de la transition énergétique

La question des émissions de gaz à effet de serre reste centrale. La combustion d’énergies fossiles est la première source d’émissions de CO₂ à l’échelle mondiale. En France, bien que les émissions dues à la combustion aient diminué de 23 % depuis 1990, la part du secteur des transports demeure stable. Le bouquet énergétique évolue ainsi vers une mixité décarbonée, principalement grâce au nucléaire et aux énergies renouvelables.

Les impacts environnementaux

Les émissions de CO₂ du secteur énergétique se sont établies à environ 4,1 tonnes par habitant en 2022. Cette réduction est le résultat d’un double levier : une réduction des volumes consommés et une amélioration du mix énergétique (ex. remplacement du charbon et du pétrole par du nucléaire et du gaz naturel, plus propre) :

  • L’électrification massive des usages contribue à limiter l’utilisation directe des combustibles fossiles.
  • La progression des énergies renouvelables, bien que variable selon les conditions météorologiques, permet de réduire l’empreinte carbone lorsque la production d’électricité décarbonée augmente.
« La transition énergétique ne se limite pas à modifier notre bouquet de production ; elle implique également une refonte de nos comportements de consommation. Réduire l’empreinte carbone par l’efficacité énergétique et le recours à des sources d’énergie bas carbone est crucial pour tenir les objectifs climatiques fixés au niveau international. »

Enjeux économiques et géopolitiques

La dépendance de la France aux importations de combustibles fossiles reste un enjeu majeur. En effet, toute variation des prix sur les marchés internationaux se traduit par une augmentation de la facture énergétique nationale, avec des répercussions sur le pouvoir d’achat des ménages et la compétitivité des entreprises. Parallèlement, le développement du nucléaire et des renouvelables contribue à améliorer l’indépendance énergétique (dépassant 55 % début 2025) et à sécuriser l’approvisionnement.

Les politiques publiques se concentrent sur deux axes :

  1. Réduction de la consommation par des mesures de sobriété et d’efficacité énergétique.
  2. Décarbonation du mix énergétique en favorisant la montée des sources d’énergie bas carbone, principalement le nucléaire et les renouvelables.

Ces enjeux se traduisent par des réformes structurelles et un calendrier d’investissements, qui s’inscrivent dans une stratégie nationale pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2050.

Comment ces enjeux se traduisent pour vous ?

Face à la complexité des évolutions du marché de l’énergie et aux défis environnementaux, la maîtrise de la facture devient une priorité pour chaque consommateur. Grâce à des solutions innovantes, il est désormais possible d’optimiser sa consommation en s’appuyant sur des signaux horaires, afin de consommer lors des heures creuses et ainsi réaliser des économies importantes. En tant qu’utilisateur averti, vous êtes invité à prendre conscience des opportunités offertes par la transition énergétique.

Chez Sobry, notre offre d’électricité repose sur la transparence des prix et l’optimisation de la consommation. En informant nos clients en temps réel sur les variations tarifaires, nous leur permettons d’ajuster leur consommation pour bénéficier du prix maximum garanti chaque mois et réduire leur facture finale. Cette approche s’inscrit dans la mouvance générale visant à réduire la consommation globale d’énergie, tout en encourageant des comportements responsables et économes.

Conseil d'Expert

Pour réduire l’impact écologique de vos usages, envisagez d’investir dans des solutions de rénovation énergétique et d’optimisation de la consommation. Par exemple, installer des systèmes de pilotage de l’énergie ou opter pour des équipements à haute efficacité énergétique permet de réduire à la fois vos coûts et votre empreinte carbone.

Exemples de répartition des consommations par secteur et par source

Pour illustrer la répartition du mix énergétique en France, voici un tableau synthétique reprenant la consommation finale d’énergie par source (exprimée en Mtep) :

Source d’énergie19902000201020202022Variation 2022/1990
Charbon26314111345108−59 %
Produits pétroliers3,1453,3712,9842,4552,548−19 %
Gaz naturel1,0021,3461,3821,1501,070+7 %
Électricité1,0881,3861,5991,4811,493+37 %
Chaleur (renouvelable)20135119150167+733 %
Total5,9286,7616,6895,7585,903−0.4 %

Ce tableau montre comment la structure énergétique évolue en fonction des politiques publiques et des innovations technologiques : la part des énergies fossiles tend à diminuer, tandis que l’électricité – notamment de sources bas carbone – prend une place stratégique.

Répartition par secteur

En termes de consommation finale par secteur, la France présente la répartition suivante :

  • Industrie : représente environ 22 à 30 % de la consommation finale, avec une tendance à la réduction de l’intensité énergétique grâce à la modernisation des procédés.
  • Transports : absorbent environ 30 % de l’énergie, avec un usage prédominant des produits pétroliers, bien que des alternatives commencent à émerger.
  • Résidentiel et tertiaire : ensemble, ces secteurs comptent pour environ 35 à 40 % de la consommation finale d’électricité, dominée par le chauffage, la climatisation et l’éclairage.

Attention

Les chiffres de consommation doivent être interprétés en tenant compte des variations climatiques et des évolutions socio-économiques. La consommation d’énergie d’un ménage peut varier considérablement en fonction de la taille du logement, de l’isolation et des habitudes de vie.

Défis et opportunités de la transition énergétique

La transition énergétique en France se matérialise par plusieurs axes majeurs :

Réduction de la consommation et amélioration de l’efficacité

La mise en œuvre de dispositifs visant à réduire la consommation d’énergie se traduit par :

  • La rénovation énergétique des bâtiments, visant à éliminer les "passoires thermiques" grâce à une isolation renforcée.
  • La promotion de comportements de sobriété, encouragés par des tarifs différenciés basés sur des signaux horaires.
  • Des investissements importants dans l’efficacité énergétique des processus industriels, permettant de baisser l’intensité énergétique par unité de production.

Décarbonation du mix énergétique

La décarbonation passe par :

  • Une montée en puissance des énergies renouvelables. Même si leur contribution dans le mix peut varier d’une année à l’autre en fonction de conditions climatiques, elles représentent un axe essentiel pour réduire les émissions de CO₂.
  • Le recours au nucléaire, qui offre une production quasi sans émissions de carbone malgré la controverse sur la gestion des déchets.
  • L’électrification des usages fossiles (transports et chauffage) qui permet de bénéficier d’un électricité plus propres lorsque le mix électrique se décarbonne.

D’un point de vue stratégique, la France s’est fixée des objectifs ambitieux pour réduire ses émissions. La trajectoire nationale vise notamment une réduction de 40 % de la consommation énergétique d’ici 2050 et l’atteinte d’un équilibre entre émissions et absorptions de CO₂ via des puits de carbone. À noter que l’Union européenne s’engage aussi dans des objectifs de neutralité carbone à long terme.

Enjeux économiques et géopolitiques

Au-delà des aspects environnementaux, la maîtrise de la consommation énergétique en France revêt des enjeux économiques cruciaux :

  • La dépendance aux importations de combustibles fossiles expose le pays à la volatilité des marchés internationaux et à des tensions géopolitiques.
  • La décarbonation du système énergétique, en substituant les énergies fossiles par du nucléaire et des renouvelables, vise à améliorer l’indépendance énergétique nationale.
  • L’investissement dans la recherche et le développement, notamment dans les technologies des énergies renouvelables et du stockage, est essentiel pour assurer une transition durable et compétitive à l’échelle industrielle.

Vers une consommation plus intelligente

Les progrès technologiques et l’évolution des offres sur le marché permettent aujourd’hui d’envisager une consommation plus stratégique de l’énergie. Notamment, en adaptant l’usage en fonction des signaux horaires et en optimisant les consommations grâce à des outils intelligents, il est possible de réaliser d’importantes économies. Par exemple :

Chez Sobry, nous avons développé une offre innovante permettant aux usagers de bénéficier d’un prix plafond annoncé chaque mois et de recevoir des signaux horaires détaillés pour optimiser leur consommation. Cette approche vous guide pour consommer quand les tarifs sont bas, vous aidant ainsi à réaliser des économies significatives tout en participant à la transition vers une énergie plus propre.

Perspectives d’avenir

Les prévisions pour les prochaines années reposent sur des scénarios comprenant :

  • Une réduction structurelle de la consommation globale grâce aux actions de sobriété et d’efficacité.
  • Une augmentation du rôle du nucléaire consolidée par une montée des énergies renouvelables dans le bouquet énergétique.
  • Une évolution du mix énergétique qui devrait conduire à une réduction des émissions par habitant : actuellement environ 4,1 tonnes de CO₂ par habitant, l’objectif est de tendre vers une neutralité carbone d’ici 2050.

Le tableau suivant illustre la progression prévue de la part des renouvelables dans la consommation d'énergie primaire :

AnnéePart des renouvelables (%)
20128,7
202213,9
2025*Environ 15–16
2030Objectif 20–23

*Ces prévisions dépendent des conditions météorologiques et de la mise en œuvre effective des politiques de soutien.

En outre, l’évolution des technologies – comme le stockage d’énergie, l’hydrogène vert et la production décentralisée – jouera un rôle déterminant afin de pallier les problèmes d’intermittence liés aux énergies renouvelables.

Perspectives et défis pour la transition énergétique française

La transition énergétique constitue l’un des défis majeurs du XXIᵉ siècle. En France, plusieurs axes d’action s’articulent autour de la nécessité de combiner la réduction de la consommation avec la décarbonation de la production :

  • Amélioration des performances énergétiques : La rénovation des bâtiments et l’optimisation des équipements de production sont des leviers essentiels. Dépasser la simple réduction de consommation pour viser une amélioration de l’efficacité énergétique apparaît indispensable pour répondre aux objectifs climatiques.
  • Développement des nouvelles technologies : Investir dans des solutions comme les compteurs intelligents, les réseaux de chaleur optimisés et les systèmes de stockage d’énergie favorise une meilleure allocation des ressources et une transition plus fluide vers les énergies décarbonées.
  • Diversification du mix énergétique : La France doit continuer à diversifier ses sources d’énergie tout en renforçant l’indépendance nationale. Une plus grande part des renouvelables, combinée à une utilisation judicieuse du nucléaire, permet de réduire la dépendance sur les marchés internationaux volatils.

À noter que certaines réformes fiscales, notamment via la mise en place d’une taxe carbone, cherchent à répercuter le coût des émissions sur les usages énergétiques les plus polluants. Cette démarche incite le consommateur à adopter des comportements plus responsables et encourage l’innovation technologique.

Conseil d'Expert

Pour préparer l’avenir, il est crucial de suivre les signaux du marché et d’investir dans des technologies adoptables immédiatement. Une bonne gestion de la consommation, ainsi qu’une stratégie d’achat d’énergie basée sur l’intelligence horaire, sont des axes incontournables pour réduire à la fois la facture et l’empreinte carbone.

Conclusion générale

La consommation d’énergie en France est aujourd’hui au cœur de débats stratégiques qui touchent l’économie, le climat et la vie quotidienne. Malgré une baisse structurelle de la demande grâce aux politiques de sobriété et à l’amélioration de l’efficacité énergétique, la hausse des prix impose une vigilance constante. Le défi consiste à transformer nos modes de consommation et notre offre de production pour assurer une transition vers un système décarboné et résilient. Si la consommation globale tend à diminuer, l’investissement dans le nucléaire et les énergies renouvelables progresse afin d’accroître l’indépendance énergétique et de réduire les émissions de CO₂—un enjeu aussi vital pour l’environnement que pour la compétitivité économique.

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Jérémy Assayag
Entrepreneur et Executive MBA INSEAD, Jérémy Assayag accompagne les entreprises dans la transition énergétique et la décarbonisation. Fort de plus de dix ans d’expérience en achats d’énergie et finance d’entreprise, il met son expertise au service de grandes organisations.

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Vos questions les plus fréquentes

Quelle est la consommation d'énergie primaire en France ?

En 2023, elle s'établit à 8 971 PJ (2 492 TWh), en légère hausse corrigée des variations climatiques (+ 1,2 % sur un an).

Quelles sources d'énergie dominent ?

Le nucléaire (41 %), le pétrole (30 %), le gaz (14 %), puis les renouvelables (14 %) et le charbon (3 %).

Comment se répartit cette consommation entre les secteurs ?

Transports (32 %), résidentiel (24 %), industrie (19 %), tertiaire (14 %), agriculture (3 %).

La France a-t-elle réduit ses émissions de CO2 ?

Oui : - 35 % par habitant depuis 1990, pour atteindre 3,8 t CO2/hab. en 2023.

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